Sélection génomique bovine

La sélection génomique bovine

Alors que l’amélioration génétique des animaux était jusqu’ici basée sur la génétique quantitative, discipline étudiant l’hérédité des caractères, les avancées en génomique, avec l’émergence de la bioinformatique, amènent les différents acteurs à envisager une nouvelle approche de sélection : la sélection génomique

Alors que l’amélioration génétique des animaux était jusqu’ici basée sur la génétique quantitative, discipline étudiant l’hérédité des caractères, les avancées en génomique, avec l’émergence de la bioinformatique, amènent les différents acteurs à envisager une nouvelle approche de sélection : la sélection génomique. Celle-ci permettrait alors de s’affranchir de la longue et coûteuse évaluation génétique à partir des phénotypes des individus et de leurs descendants (hérédité) en évaluant et prédisant la valeur génétique d’un individu directement à partir des informations contenues dans son génome, c’est-à-dire dès sa naissance.
Cette perspective n’en est plus une puisqu’elle est déjà mise en application dans plusieurs pays dont la France en races laitières. Les premiers index génomiques de taureaux ont ainsi été révélés en France en 2008 pour la race Prim’Holstein et les premières doses de semences (insémination artificielle) ont été diffusées en 2009. Les qualificatifs utilisés pour décrire ce changement de paradigme tels que « révolution génomique » permettent de mesurer l’importance des changements socio-économiques espérés par les différents acteurs.

Le rapport d'étude de cas: