Facteurs Nod et Myc

Facteurs Nod et Myc : des molécules signal aux champs pour un gain de productivité des cultures

L’identification, la purification et l’optimisation de la production des facteurs Nod, molécules synthétisées par les légumineuses et contrôlant la nodulation des micro-organismes, a permis l’amélioration de la fixation de l’azote

L’impact économique, très fort, est récent puisque les facteurs Nod, brevetés en 1993 n’ont trouvé de partenaire industriel qu’en 2000. Les facteurs Nod ont permis d’importants gains de rendements (3 à 5%) sur 3 millions d’hectares de soja américain, ce qui représente un bénéfice cumulé de plus de 1,4 milliards d’euros entre 2004 et 2020. Les facteurs Myc, favorisant la mycorhization, brevetés en 2010, permettront d’améliorer le rendement des non-légumineuses (notamment les céréales), sans apport supplémentaire d’engrais azoté : un impact environnemental important est donc attendu. L’adaptation du cadre réglementaire est essentielle ; une directive européenne concernant les procédures d’homologation des biostimulants est attendue pour 2015.